30 avril

Un plan de vingt millions d’euros
Pour éviter la bagnole
Et son malfaisant monopole
Va soutenir le vélo.

Dans les Landes deux militaires
Pendant un entraînement
Et par un tragique accident
Sont tombés d’hélicoptère.

Parmi les projets de vaccin
(On en compte une centaine)
Huit en arrivent, quelle aubaine,
Aux essais sur l’être humain.

29 avril

Protéger, tester, isoler,
Voilà les trois grands principes
Qui ont guidé Édouard Philippe
Pour mieux nous déconfiner.

Respecter les gestes barrière
Dans les transports en commun,
C’est un travail herculéen :
Comment va-t-on pouvoir faire ?

Des départements verts ou rouges ?
On le saura le sept mai…
L’Île de France espère, mais
Peu de chances que l’on bouge !

28 avril

Sur deux motards de la police
Une voiture a foncé,
Provoquant deux graves blessés.
L’un est dans un état triste.

Un médoc au nom pas possible
Soigne les gens très atteints :
Le Tocilizumab, c’est bien,
A l’inflammation pour cible.

À quinze heures Philippe planche
Sur le déconfinement.
Certains l’attendent au tournant,
La confiance n’est pas franche.

27 avril

La majorité, qui s'affole,
Veut rouvrir les restaurants,
Hâtant le déconfinement
Car le tourisme s'étiole.

Les grands oubliés des bilans
Sont les morts à domicile :
Ils pourraient atteindre neuf mille
Ce qui serait important.

Les masques dits alternatifs
seront bientôt disponibles
En pharmacie, si c’est possible
À un prix pas excessif.

26 avril

Kim Jong-un est-il mort ou pas ?
À vrai dire on n’en sait rien.
Les spéculations vont bon train,
N’annonçons pas son trépas.

L’OMS nous a inquiétés :
Il faut que l’on vérifie,
Quand on a eu la maladie,
Si l’on est immunisés.

Le plan de déconfinement
Malgré ce qu’on anticipe
Est mardi par Edouard Philippe
Présenté au Parlement.

25 avril

Au Québec c’est une hécatombe :
Les soignants ont déserté
Et les vieux sont abandonnés
À leur sort et à la tombe.

Le tram le bus et le métro
Qu’on prend avec répugnance,
Peut-on les reprendre en confiance
Avec des masques, s’il faut ?

L’armée achetait à la Chine
Par souci de précaution
(si Raoult avait eu raison ?)
Des tonnes de chloroquine.

24 avril

La base du volontariat
Est choisie pour la rentrée
Si l’école est déconfinée
Mais c’est la paranoïa.

Ce matin la restauration
De son avenir inquiète
Pour sortir de cette tempête
Va parler avec Macron.

Il sera dur le ramadan
Qui ce vendredi commence :
Comment peut-on faire bombance
Pendant le confinement ?

23 avril

À la Sécurité civile
Le chef est contaminé,
Et le virus, il l’a filé
Aux autres, cet imbécile.

Le déficit de la Sécu
Du fait du virus explose
Et Darmanin, ça l’indispose :
Il dit « c’est du jamais vu ! »

La nicotine, c’est balèze,
Pourrait le Covid freiner.
C’est donc une piste à creuser
Mais ce n’est qu’une hypothèse.

22 avril

Les restos craignent la faillite,
D’autres commerces aussi.
Les avocats ont des soucis,
Leurs cabinets périclitent.

Une rentrée échelonnée,
Quinze élèves maximum :
De Blanquer le vademecum
N’est pas une panacée.

Synagogues, mosquées, églises
Les lieux de culte fermés
N’ouvriront pas le onze mai ;
Le mois de juin se précise.

21 avril

Les vingt mille morts sont atteints,
Soit plus que la canicule.
Elle est amère, la pilule
Du décompte quotidien.

Pour quelques grosses entreprises
Inquiètes pour l’avenir
Et la façon de rebondir,
C’est la timide reprise.

New York : le baril de pétrole
Tombe sous zéro dollar.
Mais qui donc aurait pu prévoir
Qu’on perde ainsi la boussole ?

20 avril

Hier soir il a livré, Philippe,
Tout ce qu’on sait du virus,
Ce que l’on ne sait pas dessus,
Et tout ce qu’on anticipe.

On peut aller rendre visite
Dans les Ehpad à nos vieux,
Mais seulement avec les yeux :
Les caresses sont proscrites.

Au Canada, à Portapique
On a trouvé seize corps
Et l’assassin lui-même est mort.
C’est un massacre horrifique.

19 avril

Véran et Philippe aujourd’hui
Vont parler, on l’imagine,
De la façon qu’on déconfine
Si le virus ralentit.

Mille quarante-six marins
Malgré les mesures prises
À bord du De Gaulle, surprise,
Par le Covid sont atteints.

Contre les avis éclairés
Donald Trump en psychopathe
Demande aux États démocrates
De ne plus se confiner.

18 avril

Hier soir le président Macron
Sur les personnes âgées
A dit le fond de sa pensée :
Pas de discrimination.

Les soignants en première ligne
À bout de forces, crevés,
Psychologiquement marqués,
Il faut leur donner un signe.

La France et le Royaume Uni
Ont des soupçons sur la Chine
Car sur ses morts on hallucine :
Nous aurait-elle menti ?

17 avril

Il est allé rejoindre Aline
Le chanteur Christophe est mort
Le virus a été plus fort
Que la voix qu’il assassine.

Faut-il surconfiner les vieux
Et les empêcher de vivre
Quand tous les autres on délivre,
Eux qui sont précautionneux ?

Enfin voilà que l’on relève
Le plafond du sans contact
À cinquante euros. Mais quel tact !
Les banquiers sont bons élèves.

16 avril

Avec deux bons mois de retard
Aura lieu le Tour de France
Les coureurs se sentent en transes
Ils vont sortir du placard !

Les hospitalisations baissent
Et c’est la première fois
De cinq cent treize patients. Ça
Veut dire que l’on progresse.

Un tiers des marins du De Gaulle
Et même un petit peu plus
Sont à ce coronavirus
Positifs. Ce n’est pas drôle.

15 avril

Donald Trump suspend ses subsides
À l’OMS pro-chinois
(Du moins c’est ainsi qu’il le voit)
Pour sa gestion du Covide.

Une distribution massive
De masques dits grand public
Anti-postillons, c’est très chic,
Aura lieu, même tardive.

Le gros bourdon de Notre-Dame
Qui s’appelle Emmanuel
Retentit ce soir dans le ciel
Juste un an après le drame.

14 avril

Macron dans son discours annonce
Un retour le onze mai
À certaines activités.
C’est un début de réponse.

On pourra tester tous les gens
Qui présentent des symptômes.
Ce sera la rentrée des mômes
Assez progressivement.

Restauration, hôtellerie,
Sont des secteurs sinistrés,
Et les festivals de l’été
Il faudra qu’on les oublie.

13 avril

Bojo sorti de l’hôpital
Remercie les infirmières
Immigrées. Il a l’air sincère.
Faut-il donc qu’il ait eu mal !

Saint Nicolas du Chardonnay
Fait sa messe clandestine,
Mais tout le monde se débine
Quand les flics sont arrivés.

Les Italiens dans trois semaines
Sortent du confinement
Mais il faut se montrer prudent
Personne ne la ramène.

12 avril

Vingt mille morts aux USA !
À la crise sanitaire
S’ajoute une autre, alimentaire :
Les pauvres ne mangent pas.

Dans quelques régions dont la Corse
Les maires et les préfets
À cause de quelques excès
Le confinement renforcent.

Nous sommes sur un « haut plateau »
Trois jours que la courbe baisse
Mais avec beaucoup de faiblesse.
Cela reste encor très chaud.

11 avril

Nous sommes au week-end de Pâques :
On craint les rassemblements,
Entorses au confinement
Par ce temps paradisiaque.

La barre des cent mille morts
Est atteinte dans le monde
Que le Covid-19 inonde
Et ça va durer encor.

Plusieurs marins de la Royale
Ont eu « positif » au test :
L’auraient-ils attrapé à Brest,
Lors de leur dernière escale ?

10 avril

Jeudi pour la première fois
Les réanimations baissent,
Mais ce n’est pas vraiment la liesse :
Confinés, nous restons cois.

Il a vu Raoult la merveille !
Macron, avant son discours,
Des scientifiques fait le tour,
De Paris jusqu’à Marseille.

À la joie de Bruno Le Maire
Les vingt-sept ont un accord,
Les Pays-Bas font un effort
Après deux nuits de galère.

9 avril

Le porte-avions Charles de Gaulle
Rentre précipitamment
Avec des malades dedans.
Il faudra qu’on les contrôle.

On manque de préservatifs
C’est vrai pour la terre entière.
Les MST seront amères
L’avortement, explosif.

Dans l’U.E. les Néerlandais
Profitent des avantages
Mais mettent les autres en rage :
Les coronabonds, jamais !

8 avril

On a passé dix mille morts,
Mais pour l’augmentation nette
Elle est heureusement discrète.
Ne relâchons pas l’effort.

La ville de Wuhan revient
À la vie un peu normale,
Et pour la fuir les gens s’emballent :
De grand air ils ont besoin.

Trump ne veut plus rien payer
À l’OMS qui l’agace.
Chez lui en un jour c’est la casse
Avec deux mille décès.

7 avril

Bojo est en soins intensifs
Et sa situation s’aggrave.
Pour gouverner, c’est une entrave ;
C’est même prohibitif.

Les préfets prendront des mesures
En cas de relâchement
Concernant le confinement.
C’est la loi, la loi est dure.

Si le nombre de morts augmente
(C’était huit cent trente-trois)
On a moins de gens en réa.
Que l’évolution est lente !

6 avril

Boris Johnson toujours fébrile
S’est fait hospitaliser
Après dix jours qu’il l’a chopé.
Le virus s’attaque aux huiles.

Attention au relâchement !
Il fait beau, certains s’échappent,
D’autres voient péter leurs soupapes,
Mais il faut être constant.

Le nombre de nouveaux décès
Est depuis une semaine
Au plus bas et si ça s’enchaîne
On va pouvoir espérer.

5 avril

Le parquet antiterroriste
S’est saisi car à Romans
Un Soudanais a tué des gens
Et c’était un extrémiste.

Dans le Grand Est c’est l’espérance :
De moins en moins d’admissions
De plus en plus de guérisons
Encore un peu de patience.

Marianne Faithfull est malade
À Londres, à l’hôpital.
Mais se trouve-t-elle au plus mal ?
On ne sait rien à ce stade.

4 avril

Troisième week-end confiné :
Les gendarmes se déploient
Devant les vacanciers qui croient
Qu’ils peuvent y échapper.

Les effets du confinement
Se font peu à peu sensibles.
C’est encore peu perceptible
Mais plutôt encourageant.

Le virus se transmet dans l’air
Selon certains scientifiques
Quand nous parlons, c’est maléfique :
Il faut un masque, c’est clair.

3 avril

La commission européenne
Va débloquer sans retard
Une somme de cent milliards
Pour ses membres. Quelle aubaine !

Le bac n’aura pas lieu en juin
Cela paraît impossible
Et la chose était prévisible
Même sans être devin.

Des Ehpad commence à monter
D’une façon très partielle
(Mais neuf cents, c’est une nouvelle)
Le nombre de leur décès.

2 avril

On parle déconfinement
Mais il ne pourra se faire
Après la phase meurtrière
Que très progressivement.

Onze mille patients guéris,
Entrant en convalescence
Après quelques jours en urgence,
De l’hôpital sont sortis.

Le bout du tunnel est proche
Pour le Grand Est dirait-on
Car il y a moins d’admissions.
Allez, courage, on s’accroche !

1er avril 2020

Le virus a tué Pape Diouf 
L’ancien patron de l’Ohème.
Des champions il était l’emblème.
Quelle maladie de ouf !

Beaucoup d’immigrés volontaires
Viennent bosser dans les champs.
De nous aider ils sont contents :
Ils vont travailler la terre.

Bébés secoués, enfants battus
Le confinement déchaîne
Certains comportements de haine
Et des pères, les abus.